De nos jours, beaucoup de personnes souffrent au travail. Quand le burn-out s’installe, le risque de dépression est réel. Le burn-out, aussi appelé « la maladie des efficaces », désigne un épuisement émotionnel, physique et mental. Les personnes touchées sont des personnes engagées, consciencieuses dans ce qu’elles font.
Si le burn-out se rencontre très souvent au travail, il peut aussi toucher toutes personnes investies dans leurs activités : le sport, les associations … Environ 7% de la population est touchée par le burn-out, selon des études menées en Allemagne et en Finlande entre 2005 et 2006 » : source : burnout-info.ch Cet état s’installe de façon insidieuse. La charge de travail augmente lentement mais surement.
La fatigue s’installe.
Comme les heures d’une journée, notre résistance au stress n’est pas extensible. Toujours connectées à notre milieu professionnel : ordinateur, mail, téléphone… nous continuons à travailler à domicile, en vacances. Avec la fatigue, notre humeur s’altère. Notre qualité de sommeil aussi, tant en quantité qu’en qualité. Nous sommes moins souriant, moins avenant, moins réceptif, irritable, parfois intolérant. Notre entourage proche commence aussi à souffrir de cette situation. Nous commençons à devenir maltraitant. Nous devrions pouvoir dire « stop » à ce moment-là, même si c’est déjà un peu tard !
Ceci n’est pas une fatalité. Notre vie professionnelle résonne sur notre vie personnelle. Si l’organisation au travail, le positionnement hiérarchique, enclenchent ce processus, il résonne sur un fonctionnent induit par notre éducation.
Nous ne sommes qu’une seule et même personne : avec notre famille, au travail, avec nos amis… C’est une utopie de penser que nous pouvons faire complètement abstraction d’une partie de nous-mêmes à différents moments de la journée.
Nous essayons de maintenir un ordre extérieur alors que le chaos s’installe à l’intérieur de nous. Le risque majeur est la dépression. Beaucoup d’arrêts maladie sont prescrits pour permettre aux personnes de s’arrêter, de souffler, de « couper » avec le monde professionnel, pour se REPOSER, se remettre sur pieds.
Mais cela n’est pas suffisant sur la durée. Les mêmes causes ayant les mêmes effets, la personne qui ne prend pas le temps nécessaire à la réflexion sur son fonctionnement, retombera dans le piège de l’hyperactivité.
La polyvalence, l’efficience ne peuvent se concevoir que dans une connaissance juste de qui nous sommes. Nous saurons ainsi où sont nos limites, comment gérer un surcroit de travail, répondre aux exigences de notre entreprise sans nous mettre en danger.