Pour le cerveau, comme si = comme c’est. Le cerveau ne fait pas la différence entre le réel, l’imaginaire, le virtuel, la symbolique.

Quand nous travaillons dans un environnement conflictuel, même si nous ne sommes pas directement concernés, même si nous faisons le choix de ne pas nous en mêler, notre cerveau observe, entend, ressent à travers tous nos sens. 

Toutes ces tensions accumulées font qu’à la moindre épreuve, nous allons réagir de façon surprenante, peut-être même de façon disproportionnée, comme si nous avions été nous-mêmes directement concernés par les évènements. 

Le cerveau ne sait pas gérer le stress. Les émotions se vivent dans le corps. Quand le stress se fait trop intense, nous voulons changer de poste, de fonction mais finalement, le corps s’arrête, nous devons nous mettre en position de repli, de survie, en arrêt maladie. 

Ne rien dire, ne rien voir, ne pas intervenir ne nous protège pas d’une grande souffrance face à ce que nous ressentons comme une grande injustice. 

La solution? N’acceptons pas tout ce qui se passe autour de nous car cela nous impacte aussi surement que si nous étions les acteurs des évènements qui se déroulent sous nos yeux. 

Osons dire que cela nous dérange, restons positionnés, clairs.
Nul ne peut laisser parler le mal sans agir. 
Vous ressortirez de cette épreuve grandit, fiers de vous. 
Votre confiance en vous sera renforcée.